La Tour Eiffel se met au vert, la Tour Eiffel a les pieds dans l'herbe, la Dame de fer bourgeonne, la Dame de fer étonne.... Nous étions habitués depuis une dizaine d'année à voir la dite demoiselle habillée de dentelle métallique se parer de strass à la nuit tombée, mais aujopurd'hui "green attitude" oblige, les habits changent de tonalité. En effet, il semblerait les pouvoirs publics aient décidé de revoir la gharde robe de la Tour Eiffel et de doter cette dernière d'un habit qui devrait satisfaire écologiste et idéologues environnemental.
C'est avec un brin de nostalgie que je rédige cet article évoquant à lui seul bien des souvenirs....Souvenirs qui sont en vrac, tout aussi sensoriels qu'émotionnels....
Ainsi, vous pouvez sur une durée de 2 ou 4 heures (aie les fesses, je confirme les ressorts ça fait mal...) vous faire gentiment balader (au bon sens du terme), au son du moteur ronronnant dans Paris, que ce soit de jour comme de nuit et ce sur un des plusieurs parcours possibles que vous aurez défini à l'avance. Balade mythqiueu, baalde romantique, balade légendaire ou encore baalde insoupçonnée...vous serez dans l'habillage élégant du bleu blanc et rouge incontournable dans un Pairs que vous verrez tout à coup différemment. Et si vous résidez à l'hôtel, on vous ramèyne même à la maison.....
Il y a déjà quelques semaines, je livrais dans un billet un premier opus en hommage au chat parisien, le chat que nos amis street artistes aiment souvent afficher sur nos murs. En croisant un des derniers collage de M. JB, l'envie m'a pris de composer à nouveau un petit laïus sur nos amis à fourrure et à quatre pattes, au regard hypnotique et à l'âme indépendante.
Et en composant ces premières lignes, je repense soudainement à une "histoire de chat", un souvenir de chat parisien qui me touche directement. Il y a deux ans maintenant, par une soirée d'été, alors que les fenêtres laissées ouvertes jours et nuits, tentaient de faire passer un peu d'air, un félin au manteau roux et aux yeux verts vint me faire une visite "de courtoisie". Le matou avait fait irruption en longeant le toit des Folies Bergères qui jouxte directement mes pénates, pour atterrir directement dans ma baignoire....le sol glissant blanc des sanitaires ne semblant pas l'effrayer (l'indélicat semblait avoir déjà emprunté le chemin en mon absence et effectué un repérage "in situ"), il apparut devant la propriétaire des lieux plus qu'étonnée et surprise.
Passé les quelques minutes d'étonnement réciproque pendant lesquels nous nous sommes dévisagés, le minou en deux ou trois bonds agiles et habiles qui caractérisent la souplesse féline, monta sur ma mezzanine pour prendre la posture du sphinx, le menton relevé et les yeux clos, ronronnant de bonheur et visiblement très à l'aise dans sa nouvelle litière (en l'occurence la mienne....). En constatant que l'animal connaissait déjà bien mon univers, je pris le parti de profiter de cette petite compagnie impromptue, laissant le minet aller et venir à sa guise. Ce petit manège se renouvela plusieurs fois pendant l'été, puis le froid revenant, les fenêtres se refermant, mon ami des Folies Bergères épris de liberté ne revint plus....mais le souvenir de ce pacha de caractère me fait encore sourire....
Pour illustrer de façon plus appropriée les traits de ce "Minnaloushe" qui s'affiche sur les murs de la rue de Charonne et qui n'appartient qu'au monde des rêves que JB nous invite à entre apercevoir ici et là dans Paris, je laisse les vers de William Butler Yeats, qui mieux que mes mots, donnent vie à ce chat fantastique plein de douceur et, qui sait, peut être une fois les lumières de la ville éteintes, dans la nuit noire, ouvre enfin les yeux....
"L'art est public"....Samedi lorsque je suis passée par la place de la République, je ne m'attendais pas à être accueillie par un cortège et une foule arborant tout feu tout flamme du noir et du jaune, clamant, proclamant et assénant des revendications portant sur la place de l'art et de la culture dans l'espace public et notamment dans le débat politique.
Voilà qu'il y a quelques mois déjà j’évoquais dans un autre billet street art, le phénomène Invader, bien connu des parisiens curieux et autres aficionados d'art urbain...si depuis quelques années, cette gentille invasion plait aux citadins il semblerait qu'elle soit en passe de devenir un véritable "invadermania", une folie passagère je ne sais pas, mais néanmoins bien réelle....même s'il ne s'agit pas directement de carreaux de mosaïque à l'effigie de ces petits monstres venus d'ailleurs, la référence au célèbre jeu vidéo est très nette... Ainsi, Invader semble avoir doublement atteint son but : celui d'envahir les murs de la capitale, mais aussi d'accaparer les fenêtres des bureaux...et cette invasion là est de taille...imaginez des dessins parfois de plus de 1 m²...on est loin des quelques carreaux collés sur le crépis des façades....
La RATP sait faire passer le message...il est un peu loin le lapinou qui m'intriguait lorsque mes yeux arrivaient à peine à la hauteur de cet autocollant que chacun aura en mémoire : "Attention, ne mets pas tes mains sur la porte, tu risques de te faire pincer très fort"..... gimmick (terme anachronique, je le reconnais, que notre ami à longues oreilles ne connaissait pas à l'époque), à but préventif et ludique qui était systématiquement plaqué sur les portes des rames de métro, à l'attention des enfants un peu trop inventifs et téméraires.
Non, en 2011 "les codes ont changé", et même si la RATP a toujours un message a faire passer pour que le voyage du tout à chacun se passe sans incident divers, il a effectivement bien évolué, et ce à plus d'un titre...
C'est en montant l'avenue Secrétan (19ème ardt), ce matin et en longeant le marché couvert du même nom que l'idée m'est venue d’évoquer à travers un petit billet ces lieux de vie et de rencontre de quartier, uniques dans Paris. Leurs façades vitrées, les arcades et les colonnades en fonte vertes foncées auxquelles se marie harmonieusement bien souvent le feuillage de quelques platanes ou acacias sont bien typiques d'une certaine époque, pour la plupart de la moitié du XIXème siècle précisément, où l'on savait en toute élégance parisienne qu'il se doit célébrer le mariage de la modernisation apporté par la révolution industrielle avec le sens artistique inné. Cette autre époque où les ménagères et les domestiques venaient faire leurs emplettes tout en devisant....il est un peu loin ce temps où le temps n'avait pas la même valeur temps..justement...et où le commerce de proximité n'était pas encore pris à la gorge par l'oeil du cyclone des supérettes et autres moyennes surfaces, et encore moins par la pression foncière...
Parmi les nouveautés de l'édition 2011, notons une chasse aux trésors sur smartphone dans le 9ème arrondissement (appli iPhone dédiée), trois "parcours experts" pour les chasseurs de trésors les plus téméraires, et une ouverture aux sous-sols de la capitale grâce à un partenariat avec la RATP.
Des versions seront disponibles en anglais afin de permettre aux visiteurs étrangers de participer. La Chasse aux Trésors est accessible aux personnes à mobilité réduite, et les 6ème, 9ème et 13ème arrondissements proposent des parcours totalement adaptés aux personnes aux personnes en fauteuil roulant.La Chasse aux Trésors de Paris est un événement convivial qui privilégie l'approche d'un tourisme différent, participatif, actif et responsable. Ainsi, les éco-quartiers sont à l'honneur avec l'inscription au coeur de cette chasse des bâtiments HQE, des jardins partagés, des murs végétalisés, des commerces artisanaux, éthiques, équitables et/ou bio. Est également mis en avant le patrimoine vivant parisien avec la participation active des acteurs locaux, des artisans, des riverains et des bénévoles, véritables relais de proximité et vecteurs de partage.
L'aventure est accessible à tous, gratuitement : de 7 à 99 ans vous pouvez venir dénicher les trésors de Paris.
L'énigme de l'édition 2011
Depuis plusieurs semaines, un étrange personnage laisse des monceaux de sable dans les rues de Paris et emprisonne les rêves des Parisiens : il invite les participants à faire un rêve éveillé dans la capitale et rendra leurs rêves aux habitants dès lors que l’énigme aura été percée…
Les prix à gagner
Le 1er prix de la Chasse Eternelle (chasse aux trésors sur tout Paris) sera une expérience touristique inédite : un voyage au Maroc chez l'habitant offert parl'Association pour le Tourisme Equitable et Solidaire (ATES) et l'association de tourisme équitable TADDART .
Le 1er prix pour les gagants par arrondissement sera l'ouverture du "Cabaret secret de Paris", un lieu d'ordinaire peu accessible, réservé spécialement aux vainqueurs de la Chasse aux Trésors de Paris (en 2009, par exemple, le Cabaret secret de Paris avait donné rendez-vous aux 38 vainqueurs de la 4ème édition à la Tour Eiffel pour un concert privé de Matthieu Chédid). Pour 2011, le lieu restera secret jusqu'au dernier moment mais promet encore une fois d'être exceptionnel et particulièrement inattendu....
Bonne chance aux participants....
Voilà, les vacances scolaires sont là, l'été aussi, Paris va peu à peu se vider et mon "roman photo" faire un peu plus de farniente pendant ces prochaines semaines. Certes il y aura bien de temps en temps au gré de mes balades un petit article sur un bâtiment ou sur une fontaine, une initiative actuelle ou un endroit insolite...mais le clavier va un peu moins sonner sous mes doigts.... pour ce roman photo parisien. Par contre, la rue est la cimaise devrai(en)t elle(s) certainement s'
Oui, Paris a aussi ses petites incursions de land art, celui ci n'étant pas réservé aux champs, massifs escarpés et autres barrières de corail....et quand la capitale invite le land art dans ses murs, c'est tout en subtilité...avec pédagogie et esprit ludique.
Décidément il est souvent question de façades dans Paris (vous me direz, la capitale n'est composée à priori que de bâtiments donc.......), des façades anciennes, modernes, défraîchies, retapées, en travaux, cachées, visibles, connues, oubliées....celles qu'on préserve et qui font donc l'objet d'un ravalement ou d'une quelconque réfection. Voilà donc après mes différents chapitres sur les politiques de rénovations d'ensembles architecturaux parisiens, un nouvel opus à ceux déjà édités sur le sujet.
L'un de mes premiers billets était consacré à une adresse du 10ème arrondissement, rue de paradis précisément...je m'insurgeais à cette occasion devant les bâtiments parisiens notables faisant l'objet d'un abandon manifeste de la part des pouvoirs publics. en effet à l'automne dernier, le 18 de la rude Paradis, ancien magasin de la faïencerie Boulenger, (célèbre pour avoir notamment réalisé le revêtement blancs des couloirs et des voûtes de métro...) était à la dérive, dans des travaux de rénovation, conservation qui n'en semblait presque pas être tant les avancées et mes ouvriers semblaient être fantômatique.
C'est donc sans Désiré que je suis retournée il y a quelques jours "Chez Robert", pour prendre le pouls de l’exposition en cours, puisque l'un des principes de cette adresse artistique "pas comme les autres" est de proposer un accrochage différent tous les quinze jours.
La galerie que j'ai rejointe dimanche présentait cette fois ci, non plus le thème du capitalisme et ce que ce concept peut véhiculer comme symboles ou sentiments, mais celui de la mafia italienne, ce qu'elle sous entend et ce qu'elle impose à ceux qui sont, de près comme de loin concernés : le silence. D'où cette photographie
Ainsi la réalité italienne, "de plus en plus insupportable", comme l'énonce le dossier de presse proposé au visiteur, est exposée mais non dénoncée, car révélée et expliquée de manière voilée, indirecte et plutôt inattendue.
Les artistes présentés aux parcours variés, désireux de dénoncer ce système de fonctionnent qui tourne "à l'envers", ont choisi de façon subtile et diplomate de prendre parti politiquement contre un Etat qui ferme les yeux au point d'en oublier (à moins que ce ne soit museler de façon maquillée), la culture.
Oui, car quand le politique ne parle plus, c'est l'art qui prend le relais pour ne pas laisser la tyrannie silencieuse l'emporter. L'art remplace la voix et bien souvent, cette voix, "silencieuse" justement, mais d'un autre point de vue, est bien plus percutante et se fait davantage entendre, car cette voix là se relaye et dépasse les frontières.....
Ainsi, huit artistes se sont retrouvés "Chez Robert" pour justifier leur position et leur mission de faire entendre la voix de ceux qui se taisent, de dire ce qui est tu, de dénoncer le silence étouffant et donc à proprement parler, mortel.
Sans dossier de presse et sans explications, il ne m’apparaît pas nécessairement aisé de comprendre le sens de cet accrochage et la démarche de chacun des artistes, mais en se penchant un peu sur chacune des oeuvres, on en comprend un peu mieux le sens.
Voilée et indirecte donc, pour le moins sous entendue et "cryptée", l'exposition ne peut interpeller le visiteur que si elle est un minimum explicitée. Pour rendre compte de la démarche proposée révélant un sujet lourd, sombre et épineux, j’évoquerai quelques oeuvres rencontrées qui m'ont interpellée (mais pas vraiment pour la raison pour laquelle elles sont exposées).
La "macro famille italienne" de Daniele Fabiani, surprend notamment et me semble correspondre effectivement aux évocations de la mafia : les liens du sang par les ressemblances entre les personnages, le silence, l'uniformité, la soumission, la monotonie, la non-identité qui découle de l'omerta. L'utilisation de la grisaille retransmet nettement cette impression, de même que le tracé et le coup de pinceaux, volontairement flou et inachevé indiquant l'anonymat, la servitude à la bouche cousue et l’assujettissement aveugle induits par le système mafieux.
La grande toile colorée de Mariana de Marco évoque clairement quant à elle l'emprise du système sur les masses populaires. Là aussi, l'anonymat et la suprématie d'une minuscule caste sur la majorité du peuple indique le pouvoir que peut prendre l’activité criminelle, en toute impunité.
Quant aux oeuvres de Dino Molinari, elle mettent assez clairement en valeur les cinq sens et bien sûr celui de la parole. Les sens qui semblent fermés en période d’oppression et de silence forcé. Une servilité qui au-delà de rendre anonyme, détourne l’être de son "moi profond" et de son intégrité intellectuelle.
Mais les œuvres qui m'ont le plus touchée et le plus parlé (en n'ayant pourtant pas du tout la camorra derrière la tête, il faut bien le dire…), ce sont les sculptures d'Ivo Casana (qu'on aurait facilement envie de rebaptiser Casanova), dont les sculptures de bois suggèrent plus une sensualité exacerbée qu'une mise en avant d'une vieille carapace qui vole en éclat pur révéler l’intériorité de la personne qui souffre en silence. Ces corps largement érotisés faits de bois poli invitant à la caresse, ne me sont pas apparu comme étant un parti pris des victimes de la mafia.....
Mais si les travaux exposés ne semblent pas correspondre (d'un premier abord, et cet avis reste bien sûr tout à fait personnel), au sujet pour lequel ils ont été invités, ils n’en restent pas moins des vecteurs de réflexion et d’imagination et c’est déjà en soi le premier but de l’œuvre d’art qui est atteint.
Ainsi, même si le sens de lecture n'est pas dans tous les cas très explicite, mais plutôt sous jacent, chacune des oeuvres est intéressante à observer, certaines d'entre elles invitant effectivement à réfléchir et à témoigner de la force de l'art pour dire et faire sortir les maux, sans mots.
Un sujet intéressant, mais je regrette simplement une mise en espace pas suffisamment exploitée à mon goût et de trop nombreuses cimaises vides (je souhaite que ceci soit du au succès des premiers jours...).
Il existe depuis environ un an maintenant rue du Faubourg Montmartre, dans ce 9 arrondissement que j'aime tant, ce quartier parisien que le Figaro titrait il y a quelques temps de « branché et familial », que le Point affichait encore tout récemment en couverture, mettant en exergue son coté dynamique et varié, fait de diversité aussi bien culturelle et intellectuelle, qu’artistique et économique, un concept commercial et culturel à découvrir. Oui, c'est au cœur de cet arrondissement que je connais bien que je m'attarde un peu ce soir pour justement illustrer l’art de vivre, l'esprit et l'air ambiant qui flottent entre l'Opéra Garnier et le Square Montholon, entre l'avenue Trudaine et les grands boulevards, entre la Maison Dorée et la Gare St Lazare, entre le Musée Grévin et le Théâtre Edouard VII, pour ne citer que quelques points de vie et d’attache culturelle
Pour ce faire, je vais évoquer un lieu où le commerce s’allie à la culture donc, et ce de façon aussi simple que subtile.... Le but de ce blog étant de parler de Paris sans toutes ses dimensions, en particulier culturelles, je ne crois pas déroger à cet objectif à travers ce billet.
Ce soir il sera donc un peu question d’une tour du monde non pas en 80 jours mais en 80 destinations, une "Dolce Vita" à travers les parfums, les sons, les matières, les goûts, les formes et les couleurs, à travers un concept que j'ai pas encore réellement vu dans la capitale, quelques chose qui me semble inédit dans l'esprit, dans la forme et dont je vous recommande la visite, (en espérant que ces quelques lignes sauront vous convaincre....).
"Ca vous dirait de faire vos courses dans 80 pays ?" C'est par cette question que s'impose le concept proposé par "Ethnic Angel", un supermarché de quartier totalement différent, de par les produits présentés à la vente, effectivement en provenance d'horizons aussi lointains que divers et variés mais aussi par la nature mêmes des rayons proposés.
Mode, culture, beauté, déco, et bien sûr alimentation qui vous permettent en quelques foulées et sur quelques centaines de mètres carrés de faire un petit voyage en passant simplement d'un rayon à l'autre. Épices, céréales, fruits et légumes exotiques, produits alimentaires étrangers, souvent inattendus que vous ne trouverez pas dans votre supérette habituelle... gâteaux secs anglais, pâtes italiennes et autres bocaux cohabitent gracieusement avec masques
Mais « Ethnic Angel », n'est pas qu'une moyenne suface pour aller
Un espace culturel à part entière où les cinq sens sont mis en éveil, presqu'en compétition à travers les formes, les couleurs, les senteurs des aliments
Ce qui marque l'ambiance et l'esprit d’entreprise de cette structure où les notions de développement durable, de commerce équitable, et d’agriculture biologique ont toute leur place, où les produits courants du quotidien côtoient en tout simplicité ceux qui font le petit plus et les petits luxes, le superficiel, qui rend votre quotidien plus "exotique" mais aussi plus lumineux, c’est la convivialité discrète mais bien présente baignant dans une réelle simplicité.
L’ambiance est également en harmonie avec le concept et les produits présentés. A n'importe quelle de la journée une musique accompagne votre visite qui ne peut vous inviter qu'à la nonchalance la flânerie, presque le farniente; blues, jazz, musique étrangères, opéra, tout s'accorde et se complète au cadre, en présentant une juxtaposition des genres qui au lieu de repousser et totalement séduisante.
Aller flâner chez « Ethnic Angel », c'est déjà avoir envie de partir en voyage, un dépaysement sans
Le printemps se fête ces jours ci, certes un peu en avance, à travers vers et bons mots, qu'offre comme chaque année "le printemps des poètes" qui se tient jusqu'au 21 mars, dans toute la France, proposant aux petits bardes comme aux grands élans lyriques, aux poètes des nuits blanches, du métro comme à ceux des heures perdues de boulot, de multiples initiatives pour fêter odes, psaumes et autres quatrains. Comme le souligne la marraine de cette édition, Juliette Binoche, "la poésie s'apprivoise", alors n'hésitez plus à lire des classiques de l’alexandrin comme leurs héritiers contemporains, ou encore Aimé Césaire, mis à l'honneur cette année, pour cette édition placée sous le signe de l'Outre mer, mais aussi sortir écouter, déclamer (et oui, pourquoi pas......) ou encore sauter le pas et rejoindre un atelier d'écriture.....
Quel est le point commun entre Aurélien, Alban, Julien, Sylvie, Sandra, Soraya, Rosa, Corinne, Merwan, Pikatchou et autres "Petitou"?..... et bien c'est que ce sont tous des "amoureux lumineux" de la Saint Valentin 2011...
L’initiative de la Mairie de Paris pour cette journée placée sous le signe de l'amour (voyons les choses sous l'angle des bons sentiments et non sous celui de l’activité commerciale...), reflète l'âme de la capitale, capitale de la France mais aussi capitale de l'amour....Ainsi le mois dernier il a été proposé aux parisiens de transmettre le jour de la Saint Valentin un message d'amour à l'élu(e) de leur coeur, et ce, de façon toute particulière, originale et sans doute inoubliable pour son destinataire.....
Ce billet fait suite à un premier opus que j'avais écrit à l'automne dernier, quand, au hasard d'une balade, mon regard avait croisé (enfin, je devrais je dire plutôt "heurté") les bâches gigantesques recouvrant les échafaudages de l'Opéra Garnier dont les façades étaient (et sont toujours d'ailleurs) en cours de toilettage.....l'idée m'était alors venue de poser la question : mécénat ou sponsoring ? avec plusieurs exemples contractuels à l'appui.
Et oui, en ce mois de janvier, France Inter Paris (FIP pour les parisiens) fête ses quarante ans.....Puisque cela concerne directement Paris et ses habitants, je me devais d'en parler ne serait ce qu'à travers quelques lignes....
Ce billet est comme le second chapitre de mon article de jeudi dernier évoquant la léthargie de la municipalité dans la gestion des musées dont elle a la responsabilité. Je faisais le constat, par l’intermédiaire d'un article du Figaro, de la pesanteur et de la somnolence de la Mairie de Paris pour faire vivre et prospérer les 14 structures à sa charge. Depuis jeudi dernier, j'ai ici et là encore glané quelques informations venant donc compléter et approfondir ce premier état des lieux. Il convient tout d'abord de rappeler que tous les musées de la capitale ne sont pas gérés de la même façon. Ainsi, Orsay et le Louvre pour ne citer que ces deux mastodontes de la ma muséologie française sont des EPA (établissements public à caractère administratif) dépendant de la Réunion des Musées Nationaux, donc de l'Etat.