Blog > Paris en musique

La musique est pour moi plus qu'un baume au coeur, une détente et un plaisir...c'est aussi à travers ce blog, une sorte de "joker"....quand l'inspiration manque (plutôt rarement en fait...), ou quand l'emploi du temps ne me permet pas de rédiger des artic
  • Paris en musique : "Les oiseaux de Paris"

    Le 09/08/2011 à 20:38Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    D'une fontaine je passe au cygnes....en effet, c'est un billet "au fil de l'eau" qui aurait du trouver sa place ici ce soir mais une boutade de mon appareil photo (enfin plutôt une absence d'esprit de son utilisatrice...pour être honnête) m'oblige à changer de cap, pour néanmoins rester au bord de l'eau, cette eau qui me définit si bien....et qui coule ici le long de l'Allée des Cygnes, entre le Pont de Bir Hakeim et la réplique de la statue de la liberté qui trône au milieu du Pont de Grenelle. Et pour accompagner le pas des promeneurs qui arpentent ces 890 m du chemin bordé d'arbres et de bancs bleutés, ce soir les mots de Charles Trénet qui évoque "Les oiseaux de Paris", à l'image des anatidae de l'allée.....

    "Quand tout dort sur la ville et que brille
    Cette gueule en or, la lune,
    Quand j'étreins du chevet la lumière,
    Que je retrouve la nuit familière,
    Quand je fume la dernièr' cigarette,
    Que je ferme doucement la fenêtre
    Et que, dans le sommeil, je me glisse
    Pour rêver aux plus belles délices...

    Les oiseaux de Paris
    Me réveillent, la nuit,
    Par leurs chants et leurs cris.
    Ils font bien plus de bruit
    Qu'les autos,
    Les oiseaux.
    Chaque soir, à minuit,
    Dans mon île Saint-Louis,
    Tout le malade les maudit
    Mais moi, j'les trouve gentils,
    Les oiseaux d'Paris.
    Vous croyez peut-être qu'ils ont entr' eux
    D'innocents bavardages.
    Non, Mesdames, l'amour, ils ont joyeux.
    Ah ! Quel beau tapage.
    Je ne dors plus la nuit.
    Je m'remue dans mon lit
    Et je rêve, c'est inouï,
    Que je suis un oiseau de Paris.

    J'ai quitté Paris pour la province.
    Les affaires étaient trop minces.
    Je vis loin, très loin, dans un village.
    Je m'occupe de pêche et de jardinage.
    Ce matin, en ouvrant la fenêtre,
    C'était l'hiver tranquille et champêtre.
    Le soleil cascadait dans les branches
    Mais les bois étaient en robe blanche.
    Mais hélas, la vie est vagabonde.
    Un artiste doit courir le monde
    Et Berlin, Chicago, capitales
    Sont bien loin de ma terre natale.
    Ce matin, j'm'éveille en Amérique
    Dans dix jours je serai en Afrique
    Et je pense avec mélancolie
    A ma ville qui m'attend, si jolie.

    Un oiseau de Paris
    Est venu faire son nid
    Dans l'hôtel où je suis.
    Il fait bien plus de bruit
    Qu'les autos,
    Cet oiseau.
    Chaque soir, je lui dis :
    "Si tu vas à Paris,
    Dis bonjour aux amis.
    Dis bonjour à la Seine,
    Au bois d'Vincennes.
    Va revoir ma chambre, sous les toits,
    Où l'on voit les étoiles.
    Porte à tous de bonnes nouvelles de moi.
    Dis-leur : "Il reviendra."
    Pose-toi dans le ciel,
    En haut d'la Tour Eiffel,
    Au printemps qui sourit
    Et chante avec tous les oiseaux de Paris."

    Charles TRENET

  • Paris en musique : "C'est la faute à Dylan"

    Le 31/07/2011 à 17:52Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    Paris vu à travers les lunettes de la country, que ce soit à travers les notes de musique qu'à travers les mots, il n'y avait que Bashung pour oser le lien entre la place de l'Opéra, une selle, un cow boy et..Dylan....Ce qui prouve que Paris peut prendre aussi par le biais des vers et des mélodies un petit côté décalé et fantaisiste. Une chanson des débuts de l'artiste, tirée de son premier album..."Roman-photos"...

    "Lorsque j'ai quitté ma squaw
    Mon bout de ferme
    Dans un comté proche
    De Clermont-Ferrand
    Le shérif venait de faire construire
    La sienne
    Pour y loger l'adjoint et sa maman

    Sing along Bob
    Sing, sing along Zimmerman
    J'suis cow-boy à Paname
    Mais c'est la faute à Dylan

    Place de l'opéra
    Un flic du genre texan
    M'a dit tout en essuyant ses Ray-Ban
    Mon gars t'es pas d'ici reprends ta selle
    Sinon j'te fous fissa en cabane

    Sing along Bob
    Sing, sing along Zimmerman
    J'suis cow-boy à Paname
    Mais c'est la faute à Dylan

    J'avais un rendez-vous avec mon pote le Kid
    Dans un salon perdu du vieux Pigalle
    Le Kid m'a dit man ici y'a pas d'emploi
    Si t'es pas partant pour le nu intégral

    Sing along Bob
    Sing, sing along Zimmerman
    J'suis cow-boy à Paname
    Mais c'est la faute à Dylan

    J'ai traîné mes boots des rios de Barbès
    Jusqu'aux prairies de l'or noir
    De Longchamp
    Mais j'n'aurais pas cru que j'finirai ma vie
    Portier dans un hotel pour hommes en blanc

    Sing along Bob
    Sing, sing along Zimmerman
    J'suis cow-boy à Paname
    Mais c'est la faute à Dylan"

    Alain BASHUNG - Roman-photos

  • Paris en musique : "Elle fait l'avion"

    Le 23/07/2011 à 20:16Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    Elles sont statiques, elle sont stoïques, elles sont passives, parfois lascives...elles sont habillées, parfois quasi dénudées, elles portent à bout de bras le poids des façades, ont le regard perdu au loin vers un horizon invariablement fait d'ardoises. Elles restent imperturbables, qu'il pleuve qu'il neige ou qu'il vente, toujours figées dans leur pose....vous l'aurez deviné, j'évoquerai ici brièvement ce soir les cariatides, ces parisiennes de pierre qui veillent sur la rue du haut des frontons, des balcons et des entablements.

    Alors qu'elles soutenaient les temples grecs, remplaçant ainsi avantageusement des colonnes, elles prirent au fil du temps, une fonction plus décorative qu'architecturale en elle même. Dérogeant à la règle de supporter pierres et balcons, elles venaient dès le XIXème siècle simplement figurer un peu de beauté, dans le paysage urbain parisien et faire rêver les passants qui levant la tête voyaient, devant des bras levés, un sein à peine caché par un voile transparent, prenant ainsi les rayons du soleil...
    Souvent vétues d'une longue tunique, elles apparaissent impassibles dans leur demie nudité, droites, elles n'expriment que l'indifférence qu'elles portent au monde qui les entourent, juchée là haut, elles semblent prendre de la hauteur, sur les turpitudes de notre monde citadin....et inaccessible aux mortels que sont les passants levant à peine les yeux sur ces apparitions au sourire à jamais figé dans la pierre.
    Ces parisiennes qui ont envahi les rues de la capitale, n'ont parfois plus grand chose à voir avec leur lointaine cousines antiques...preuve en est avec ces enjôleuses de la rue du faubourg poissonnière, qui semblent presque survoler avec leur air aussi doux que mutin l'immeuble qu'elles ornent, faisant de lui, une attraction du quartier et un témoignage de l'architecture du début du XXème siècle.
    Je ne sais pourquoi, mais à chaque fois que je passe devant ce numéro qui fait l'angle entre la rue du faubourg Poissonnière et la rue d'Abbeville, me viennent les notes d'une chanson qui, malgré le côté anachronique qu'elle peut inspirer par rapport à ces apparitions de pierre, trouve comme un écho à la gaieté de ces visages. Quelques vers que je ne peux m'empêcher de relayer, qui me plaisent par leur côté décalé, et que l'on doit à mon chanteur-compositeur préféré...

    "Léonie a le torticolis
    Léonie a descendu la nuit
    Léonie monte sur son pony
    Ici y’a moi, ici y'a moi
    Elle n'est pas là

    Du haut du mât
    La vigie me crie terre
    Elle révise deux ou trois mousquetaires
    Vilenies tout ce que ton nous dit
    Sur Léonie

    Elle fait l'avion, elle fait l’avion
    Décrit un cercle dans le ciel
    Je fais des ronds, je fais des ronds
    La patte dans une écuelle

    J'ai fait une croix sur ses seins galbés
    Rien n'y fait, rien n'y fait
    L’amour est encore de son ressort

    Elle fait l'avion, elle fait l'avion
    Décrit un cercle dans je ciel
    Je fais des ronds, je fais des ronds
    La patte dans une écuelle

    Je veux te dominer aux dominos
    Je te veux nue sur l’avenue à chaud
    Je veux te dominer aux dominos, dominos, dominos

    J' m 'attends à tout et je m'endors
    Le dernier couché baisse le store
    La joie qui nous inonde n'est pas feinte
    Vilenie tout ce que l'on nous dit

    Je veux te dominer aux dominos
    Je te veux nue sur l'avenue à chaud
    Je veux te dominer aux dominos, dominos, dominos".

    Alain BASHUNG - "Elle fait l'avion".

  • Paris en musique : "Mes bras"

    Le 24/06/2011 à 20:34Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    Depuis plusieurs jours ces vers hantent mon esprit...alors comme pour exorciser les mots, je les écris...une analogie désirée en souvenir de Désiré...une chanson du regretté Bashung qui a le pouvoir de me laisser dans un état second, comme paralysée par les images et les souvenirs venant soudainement illustrer les mots et la mélodie....et comme il est impossible de décrire ce que l'esprit figure, c'est cette cariatide du Quai de la Megisserie qui portera ces mots... et mes maux...à bout de bras, le regard perdu dans des pensées aussi intemporelles qu'éternelles....

    "J'étais censé t'étourdir
    Sans avion sans élixir
    J'étais censé te soustraire
    À la glu

    Les impasses
    Les grands espaces
    Mes bras connaissent
    Mes bras connaissent
    Une étoile sur le point de s'éteindre

    J'étais censé te ravir
    À la colère de Dieu

    La douceur d'un blindé
    Le remède à l'oubli
    Mes bras connaissent
    Mes bras connaissent

    Mes bras connaissent
    La menace du futur
    Les délices qu'on ampute
    Pour l'amour d'une connasse

    J'étais censé t'encenser
    Mes hélices se sont lassées
    De te porter aux nues
    Je me tue à te dire
    Qu'on ne va pas mourir

    Sauve toi
    Sauve moi
    et tu sauras où l'acheter le courage

    J'étais censé t'étourdir
    Sans aviron sans élixir
    J'étais censé te couvrir
    À l'approche des cyclones

    Mes bras connaissent
    Mes bras connaissent
    Sur le bout des doigts

    La promesse d'un instant
    La descente aux enfers
    Mes bras connaissent
    Mes bras mesurent la distance

    Sauve toi
    Sauve moi
    Et tu sauras où l'acheter le courage

    J'étais censé t'étourdir
    Sans aviron sans élixir
    J'étais censé t'extraire
    Le pieu dans le coeur
    Qui t'empêche de courir

    Mes bras connaissent
    Mes bras connaissent
    Mes bras connaissent
    Une étoile sur le point de s'éteindre

    Mes bras connaissent
    Mes bras connaissent
    Sur le bout des doigts

    Mes bras connaissent

    Mes bras connaissent
    Une étoile sur le point de s'éteindre

    Mes bras connaissent

    Sauve toi
    Sauve moi

    Mes bras connaissent"

    Alain BASHUNG - "Mes bras" (l'Imprudence)

  • Paris en musique : "Dans Paris"

    Le 07/06/2011 à 17:46Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    "Dans Paris y'a une brune plus belle que le jour
    Sont trois bourgeois de la ville qui lui font la cour
    Qui lui font la cour
    Qui lui font la cour

    Ils se disaient l'un à l'autre : Comment l'aurons-nous ?
    Le plus jeune se mit à dire : Moi je sais le tour
    Moi je sais le tour 
    Moi je sais le tour

    Je me ferai faire une selle avec tous ses atours
    Et j'irai de ville en ville toujours à son nom
    Toujours à son nom
    Toujours à son nom

    Enseignez-moi donc le chemins des grands
    Allez, allez donc ma fille à ce pauvre passant
    À ce pauvre passant 
    À ce pauvre passant

    Allez jusqu'à la barrière, là revenez-vous en
    Fille qui était jeunette elle a été plus avant
    Elle a été plus avant 
    Elle a été plus avant

    Le galant qu'est fort adroit lui donna la main
    Il la prit et il l'amène sur son cheval blanc
    Sur son cheval blanc 
    Sur son cheval blanc

    Adieu père et adieu mère, adieu tous mes parents
    Si vous m'aviez mariée à l'âge de quinze ans
    À l'âge de quinze ans 
    À l'âge de quinze ans

    Je ne serais point dans la ville avec tous ces brigands
    Je ne suis pas brigand la belle, je suis votre amant
    Je suis votre amant 
    Je suis votre amant"

    Garolou

  • Paris en musique : "Une rose de Paris"

    Le 21/05/2011 à 20:10Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    "Une rose de Paris
    Vaut mille chansons d'amour
    Mais la fleur de notre amour
    Vaut toutes les roses de Paris.

    À Paris, tous les gens qui s'aiment
    Ont les yeux si bleus
    Que le ciel qui frôle la Seine
    En est lumineux.

    Une rose de Paris
    Vaut mille chansons d'amour
    Mais la fleur de notre amour
    Vaut toutes les roses de Paris.

    Toi et moi, comme tous ceux qui s'aiment, 
    On a les yeux bleus
    Et la vie sera sans problème
    Tant qu'on sera deux.

    Une rose de Paris
    Vaut mille chansons d'amour
    Mais la fleur de notre amour
    Vaut toutes les roses de Paris.


    Vaut toutes les roses de Paris"
    Nana Mouskouri

  • Paris en musique : "Les prénoms de Paris"

    Le 12/05/2011 à 20:04Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    Quelques vers et quelques rayons de soleil pour mettre un peu de gaîté et de sérénité dans ce jeudi ensoleillé... Et pour moi de laisser mon clavier sans le bruit sympathique de la frappe et des mots qui s’entrechoquent avant de s'aligner sur la page blanche de mon écran....pour prendre quelques jours de repos...

    "Le soleil qui se lève
    Et caresse les toits
    Et c'est Paris le jour
    La Seine qui se promène
    Et me guide du doigt
    Et c'est Paris toujours
    Et mon cœur qui s'arrête
    Sur ton cœur qui sourit
    Et c'est Paris bonjour
    Et ta main dans ma main
    Qui me dit déjà oui
    Et c'est Paris l'amour
    Le premier rendez-vous
    A l'Ile Saint-Louis
    C'est Paris qui commence
    Et le premier baiser
    Volé aux Tuileries
    Et c'est Paris la chance
    Et le premier baiser
    Reçu sous un portail
    Et c'est Paris romance
    Et deux têtes qui se tournent
    En regardant Versailles
    Et c'est Paris la France

    Des jours que l'on oublie
    Qui oublient de nous voir
    Et c'est Paris l'espoir
    Des heures où nos regards
    Ne sont qu'un seul regard
    Et c'est Paris miroir
    Rien que des nuits encore
    Qui séparent nos chansons
    Et c'est Paris bonsoir
    Et ce jour-là enfin
    Où tu ne dis plus non
    Et c'est Paris ce soir
    Une chambre un peu triste
    Où s'arrête la ronde
    Et c'est Paris nous deux
    Un regard qui reçoit
    La tendresse du monde
    Et c'est Paris tes yeux
    Ce serment que je pleure
    Plutôt que ne le dis
    C'est Paris si tu veux
    Et savoir que demain
    Sera comme aujourd'hui
    C'est Paris merveilleux

    Mais la fin du voyage
    La fin de la chanson
    Et c'est Paris tout gris
    Dernier jour, dernière heure
    Première larme aussi
    Et c'est Paris la pluie
    Ces jardins remontés
    Qui n'ont plus leur parure
    Et c'est Paris l'ennui
    La gare où s'accomplit
    La dernière déchirure
    Et c'est Paris fini
    Loin des yeux loin du cœur
    Chassé du paradis
    Et c'est Paris chagrin
    Mais une lettre de toi
    Une lettre qui dit oui
    Et c'est Paris demain
    Des villes et des villages
    Les roues tremblent de chance
    C'est Paris en chemin
    Et toi qui m'attends là
    Et tout qui recommence
    Et c'est Paris je reviens"

    Jacques BREL

  • Paris en musique : "Paris s'allume sous mes pas"

    Le 19/04/2011 à 20:27Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    Ce soir c'est à Joseph d'Anvers que je laisse la parole, le poète saura en effet bien mieux que moi traduire quelques pensées, quelques états d'âme et peut-être quelques sentiments, dont le décor ne peut être que Paris....un Paris qui s'allume sous nos pas.... comme ce rendez vous au soleil couchant, et une promenade près de la Seine, tranquillement, le temps subitement s’arrêtant....

    "Et Paris s'allume sous mes pas
    Sur la colline et dans la joie
    Les hommes vont braver le froid
    Les habitudes qu'ils n'oublient pas
    Le jour qui meurt dans mes bras
    Palpite de ne savoir pourquoi
    Les lendemains n'existent pas
    Quand Paris s'allume sous mes pas
    Quand Paris s'allume sous mes pas

    Je me demande encore pourquoi
    J'avais cru oublier de toi
    Les jours essentiels et ta voix
    Le fait que tu n'existes pas
    Je ne sais si tu reconnaîtras
    Cet homme qui habite en moi
    Je ne sais pas si tu aimeras 
    Ce que le temps a fait de moi
    Et Paris s'allume sous mes pas

    Derrière la vitre tu m'attends
    Comme ce matin d'il y a dix ans
    Je n'ai rien oublié de toi
    Je n'ai rien pu vivre sans toi
    Je t'ai laissé m'attendre longtemps
    Et t'en aller finalement
    Et Paris s'allume sous mes pas
    Et Paris me parle de toi
    Et Paris me parle de toi
    Et Paris me parle de toi
    Et Paris s'allume sous mes pas"

    Joseph d'Anvers - "Paris s'allume sous mes pas"

  • Paris en musique : "Pluie sur Paris"

    Le 31/03/2011 à 20:48Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    La bruine ambiante propre au printemps et un emploi du temps un peu chargé m'inspirent ce soir ces quelques vers d'Anne Vanderlove et en guise d'illustration cette photo, prise au cours d'un samedi hivernal, gris humide et morose précisément sur la pointe de l'Ile St Louis....Je me souviens particulièrement bien de ce jour de février, où le spleen planait... jusqu'à laisser couler quelques larmes sur mes joues, finissant par se mêler aux gouttes de pluie pour finir leur course sur le bord d'une balustrade, devant le calme apaisant de l'onde... l'onde que seul le vol plané d'une mouette vient perturber...point blanc, comme une lueur d'espoir dans un coeur en hiver.

    "Il pleut sur Paris, 
    Sur la Seine et l'Ile Saint Louis

    Sur Notre Dame et la Cité, 
    Sur les avenues désertées
    Et sur les jardins endormis, 
    Il pleut sur Paris

    Que m'importe après tout
    Qu'il vente ou bien qu'il pleuve, 
    La rivière, après tout, 
    S'en va toujours au fleuve

    La pluie vient dans mon cou, 
    Voilà que je frissonne, 
    Je voudrais sur mon cou
    La main, la main d'un homme

    Mais il pleut sur Paris, 
    Sur la Seine et l'Ile Saint Louis

    Et je vais sous la pluie
    Noyer dans les averses
    L'étrange nostalgie
    De baisers, de caresses, 

    Qui desserre mes dents ?
    Qui ouvre les genoux ?
    Est-ce toi que j'attends ?
    Est-ce toi ? Est-ce vous ?

    Mais ce n'est que la pluie
    Sur la Seine et l'Ile Saint Louis"

    Anne Vanderlove

  • Paris en musique : "Paris"

    Le 22/03/2011 à 20:59Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    "Je ne sais par où commencer, 
    Dois-je vivre la lune ou ma bonne étoile
    A tant que la vie finisse par passer, 
    Ou provoquer le destin fatal

    Paris dévoile mon amour, 
    Perdue parmi tous ces gens
    Paris delivre mon amour, 
    Je serai sur le pont des amants

    Tellement de gens et si peu de regards, 
    Tellement de gens et si peu de sourires
    Jamais le temps de s’offrir au hasard, 
    Si peu de temps qu’on aimerait en finir

    Paris dévoile mon amour, 
    Perdue parmi tous ces gens
    Paris delivre mon amour, 
    Je serai sur le pont des amants

    L’attitude un peu lasse, 
    Elle avance dans la foule,
    Sans contraire de la marche
    Un bateau ivre sur la houle

    Belle Paris fais-toi géréreuse 
    Avec ma pauvre âme en peine
    Je dirai partout que tu es merveilleuse, 
    Si tu me trouves un seul je t’aime

    Paris dévoile mon amour, 
    Perdue parmi tous ces gens
    Paris delivre mon amour, 
    Je serai sur le pont des amants".

    Olivia Ruiz

  • Paris en musique : "Le poinçonneur des Lilas"...

    Le 03/03/2011 à 20:20Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    "Des p'tits trous, des pt'its trous, toujours des pt'its trous"...des pt'tits mots qui nous poursuivent tous plus ou moins, dans notre mémoire collective depuis que le grand Serge Gainsbourg les a écrits et chanté en 1958...Ces "pt'tits trous" marqueront le début de sa carrière et celui de son ascencion sur l'affiche de la chanson française.  A travers ces quelques vers, "l'homme à la tête de chou" a ainsi immortalisé la station de métro des lignes 3bis et 11, apportant à ce coin de Paris poésie et humanité et rendu hommage à ce "gars qu'on croise mais qu'on ne regarde pas". Pour l’anecdote, ce n’est curieusement pas aux Lilas que Gainsbourg a rencontré celui qui lui a inspiré la chanson, mais à la porte Dauphine…

    "J'suis l'poinçonneur des Lilas
    Le gars qu'on croise et qu'on n' regarde pas
    Y a pas d'soleil sous la terre
    Drôle de croisière
    Pour tuer l'ennui j'ai dans ma veste
    Les extraits du Reader Digest
    Et dans c'bouquin y a écrit
    Que des gars s'la coulent douce à Miami
    Pendant c'temps que je fais l'zouave
    Au fond d'la cave
    Paraît qu'y a pas d'sot métier
    Moi j'fais des trous dans des billets

    J'fais des trous, des p'tits trous, encor des p'tits trous
    Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous
    Des trous d'seconde classe
    Des trous d'première classe
    J'fais des trous, des p'tits trous, encor des p'tits trous
    Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous
    Des petits trous, des petits trous,
    Des petits trous, des petits trous

    J'suis l'poinçonneur des Lilas
    Pour Invalides changer à Opéra
    Je vis au cœur d'la planète
    J'ai dans la tête
    Un carnaval de confettis
    J'en amène jusque dans mon lit
    Et sous mon ciel de faïence
    Je n'vois briller que les correspondances
    Parfois je rêve je divague
    Je vois des vagues
    Et dans la brume au bout du quai
    J'vois un bateau qui vient m'chercher

    Pour m'sortir de ce trou où je fais des trous
    Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous
    Mais l'bateau se taille
    Et j'vois qu'je déraille
    Et je reste dans mon trou à faire des p'tits trous
    Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous

    Des petits trous, des petits trous,
    Des petits trous, des petits trous

    J'suis l'poinçonneur des Lilas
    Arts-et-Métiers direct par Levallois
    J'en ai marre j'en ai ma claque
    De ce cloaque
    Je voudrais jouer la fill'' de l'air
    Laisser ma casquette au vestiaire
    Un jour viendra j'en suis sûr
    Où j'pourrais m'évader dans la nature
    J'partirai sur la grand'route
    Et coûte que coûte
    Et si pour moi il n'est plus temps
    Je partirai les pieds devant

    J'fais des trous, des p'tits trous, encor des p'tits trous
    Des p'tits trous, des p'tits trous, toujours des p'tits trous

    Y a d'quoi d'venir dingue
    De quoi prendre un flingue
    S'faire un trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou
    Un p'tit trou, un p'tit trou, un dernier p'tit trou
    Et on m'mettra dans un grand trou
    Où j'n'entendrai plus parler d'trou plus jamais d'trou
    De petits trous de petits trous de petits trous"

     

  • Paris en musique : "Le métro de Paris"

    Le 31/01/2011 à 20:31Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    C'est exactement ce qu'il convient pour le billet de ce soir....prise par les aléas d'un emploi du temps plus chargé et surtout par des aléas du métropolitain, je ne pouvais que rendre un double hommage, d'une part à ce bon vieux réseau souterrain, contre qui l'on peste facilement mais qui rend tout de même de grands services (ce que peut-être, dans notre confortable XXIème siècle, nous oublions un peu trop facilement d'ailleurs), mais aussi un hommage à la Môme Piaf qui aimait tant Paris et qui trouvait, à sa manière, les mots pour le dire et le décrire...alors ces par ces quelques vers que je termine cette journée hivernale....

    "Des escaliers mécaniques, 
    Portillons automatiques, 
    Couloirs de correspondance, 
    Heures de pointe et d'affluence, 
    Portières en mosaïque, 
    Labyrinthe fantastique 
    Et toujours, en courant, 
    Des gens qui vont et viennent, 
    Et encore, en courant, 
    Les mêmes gens qui reviennent 
    Et le métro qui flânait sous Paris, 
    Doucement s'élance et puis s'envole, 
    S'envole sur les toits de Paris. 

    Des midinettes qui trottinent, 
    Des ouvriers qui cheminent, 
    Des dactylos qui se pressent, 
    Des militaires qui s'empressent, 
    Des employés qui piétinent, 
    Des amoureux qui butinent 
    Et toujours, en courant, 
    Des gens qui vont et qui viennent, 
    Et encore, en courant, 
    Le mêmes gens qui reviennent 
    Et le métro qui flânait sous Paris, 
    Doucement s'élance et puis s'envole, 
    S'envole sur les toits de Paris. 

    Des escaliers mécaniques, 
    Portillons automatiques, 
    Des bruits de pas qui résonnent 
    Dans les couloirs monotones, 
    Basilique fantastique 
    Dans le faubourg électrique, 
    Le métro de Paris, 
    Gigantesque ver luisant 
    Sur les toits de Paris, 
    A tissé des fils d'argent 
    Et, doucement, 
    Il s'étire sur les toits de Paris 
    Et glisse, glisse, glisse, glisse, glisse"...

  • Paris en musique : "Sur les quais du vieux Paris"...

    Le 18/01/2011 à 20:22Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    Un regard interrogatif sur la "page blanche" de mon écran, des idées lointaines et trop floues pour élaborer un article digne de ce nom, un oeil dubitatif sur l'actualité parisienne du moment et voilà en lieu et place d'un billet instructif ou amusant (si si ça arrive tout de même quelques fois.....) plusieurs vers laissés là par Lucienne Delyle (1913-1962) et comme je ne peux pas mettre Bashung à l'honneur à chaque fois :) je puise dans le vaste répertoire de la chanson française évoquant la capitale (et là pour le coup l'inspiration ne manque pas !).

    "Quand doucement tu te penches 
    En murmurant : "C'est dimanche, 
    Si nous allions en banlieue faire un tour 
    Sous le ciel bleu des beaux jours ? " 
    Mille projets nous attirent, 
    Mais, dans un même sourire, 
    Nous refaisons le trajet simple et doux 
    De nos premiers rendez-vous... 

    Sur les quais du vieux Paris, 
    Le long de la Seine 
    Le bonheur sourit, 
    Sur les quais du vieux Paris, 
    L'amour se promène 
    En cherchant un nid. 
    Vieux bouquiniste, 
    Belle fleuriste 
    Comme on vous aime, 
    Vivant poème ! 
    Sur les quais du vieux Paris, 
    De l'amour bohème 
    C'est le paradis... 

    Tous les vieux ponts nous connaissent, 
    Témoins des folles promesses, 
    Qu'au fil de l'eau leur écho va conter 
    Aux gais moineaux effrontés... 
    Et, dans tes bras qui m'enchaînent, 
    En écoutant les sirènes, 
    Je laisse battre, éperdu de bonheur, 
    Mon cœur auprès de ton cœur"... 

    Lire la suite ...

  • Paris en musique : "La tour Eiffel sidérale"...

    Le 04/01/2011 à 19:51Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    Ce soir c'est la poésie d'Arthur H qui s'invite dans ce billet, pour le rendre aussi parisien que doux, bercé par la voix lente et grave, qui n'est pas sans rappeler parfois celle d'Alain Bashung.

    "J'attends que la Tour Eiffel décolle, 

    Que fait donc, posée sur ses pieds, 
    Cette belle fusée qui s'ennuie ? 
    J'attends que la Tour Eiffel décolle 

    En revêtant l'habit de lumière 
    Je me prépare pour l'heure H, 
    J'attends sans peur que l'on arrache 
    À l'atmosphère la princesse de fer 

    La Tour Eiffel dans le ciel 
    La tour Eiffel sidérale 

    Ah ! Tous les deux au balcon du premier étage, 
    Main dans la main nous rirons des orages 
    Magnétiques qui secouent les planètes 
    Puis nous nous baisserons pour éviter les comètes 

    La Tour Eiffel portera les couleurs 
    Éternelles et sacrées de la Patrie, 
    De notre pays rayonnera la splendeur 
    Au fin fond des espaces infinis 

    La Tour Eiffel dans le ciel 
    La Tour Eiffel sidérale"

  • Paris en musique : "Dehors"...

    Le 20/12/2010 à 20:06Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    Un emploi du temps un peu serré, une inspiration un peu figée et puis ce froid hivernal qui bloquerait presque la motivation..... Pour ne pas laisser bêtement ma page blanche, j'ai eu subitement envie de mettre Bashung dans un billet, histoire de réchauffer l'ambiance et les coeurs transis....

    Alors dans ces circonstances, comment ne pas choisir "Dehors" ? Perle rare nichée dans l'album "Fantaisie Militaire" qui m’emmène toujours, les yeux fixes, vers un ailleurs peuplé de souvenirs et d'instants chargés d'intensité... A travers les accords, la mélodie et ces mots si bien choisis, le tout mélangé dans une savante alchimie que seule le poète savait composer, aller dehors dans la rigueur hivernale ne fait plus peur.... "Faudra se serrer comme une forêt vierge, Faudra se mêler nos lianes infinies, Effet de serre, Ma vie sous verre , S’avère ébréchée " ...

    Dehors le lièvre court la hase 
    Dehors tout le monde dehors 

    J’embrase mon terrier 
    J’annule la chambre à part 
    Je sors me joindre à l’affluence 
    Me poser sur la branche 
    Au risque de me trouver 
    À l’étroit 

    Faudra se serrer 
    Comme une forêt vierge 
    Faudra se mêler 
    Nos lianes infinies 

    Dehors la flore est à l’orage 
    Dehors la peur de l’eau qui dort 

    Je prépare mes hameçons 
    Mon bouchon et consorts 
    Ca mord ça fout l’effervescence 
    Au gardon à la tanche 
    Au risque de me trouver devant toi 

    Faudra se serrer comme une forêt vierge 
    Faudra se mêler nos lianes infinies 
    Effet de serre 
    Ma vie sous verre 
    S’avère ébréchée 

    Faudra se serrer comme une forêt vierge 
    Faudra se mêler nos lianes infinies 
    Effet de serre 
    Ma vie sous verre 
    S’avère ébréchée 

    Faudra se serrer...

    Paroles : Alain Bashung / Jean Fauque
    Musique :  Alain Bashung / Les Valentins

  • Paris en musique : "Paris"...

    Le 02/12/2010 à 20:43Paris en musiqueCommentaires (2)Ajouter un commentaire

    "On se rappelle les chansons. 
    Un soir d'hiver, un frais visage, 
    La scène à marchands de marrons, 
    Une chambre au cinquième étage, 
    Les cafés crèmes du matin, 
    Montparnasse, le Café du Dôme, 
    Les faubourgs, le Quartier latin, 
    Les Tuileries et la Place Vendôme. 

    Paris, c'était la gaieté, Paris, 
    C'était la douceur aussi. 
    C'était notre tendresse. 
    Paris, tes gamins, tes artisans, 
    Tes camelots et tes agents 
    Et tes matins de printemps, 
    Paris, l'odeur de ton pavé d'oies, 
    De tes marronniers, du bois, 
    Je pense à toi sans cesse. 
    Paris, je m'ennuie de toi, mon vieux. 
    On se retrouvera tous les deux, 
    Mon grand Paris. 

      Évidemment, il y a parfois 
    Les heures un peu difficiles 
    Mais tout s'arrange bien, ma foi. 
    Avec Paris, c'est si facile. 
    Pour moi, Paris, c'est les beaux jours 
    Les airs légers, graves ou tendres. 
    Pour moi, Paris, c'est mes amours 
    Et mon cœur ne peut se reprendre. 

    Paris, tu es ma gaieté, Paris. 
    Tu es ma douceur aussi. 
    Tu es toute ma tendresse. 
    Paris, tes gamins, tes artisans, 
    Tes camelots et tes agents 
    Et tes matins de printemps, 
    Paris, l'odeur de ton pavé d'oies, 
    De tes marronniers, du bois. 
    Je pense à toi sans cesse. 
    Paris, je m'ennuie de toi, mon vieux. 
    On se retrouvera tous les deux, 
    Mon grand Paris"

     

    Une autre déclaration pour la capitale, un autre regard, une autre époque aussi, d'autres mots, mais toujours ce même amour pour Paris !
    Un grand merci à Edith Piaf qui me permet ce soir de passer plus de temps à réfléchir à mes futurs billets...

    par Liloulilas - tags : Paris, Edith Piaf
  • Paris en musique : "Le chat veut finir en beauté"...

    Le 03/10/2010 à 20:07Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    Pour terminer ce dimanche encore estival, je rends hommage au chat à travers les mots d'Alain Bashung (qui portait une affection particulière à ce félin), et quelques sépcimens de l'animal rencontrés au cours de ma promenade aujourd'hui.... 

    J'enfile des perles à rebours 
    Capitaine prend le nemo 
    C'est pas uniquement un bruit qui court 
    Souris dansez, notez greffier 

    Le chat veut en finir en beauté 

    Ballerina cache une ride 
    Lézard premier degré 
    Mona Lisa suit le guide 
    Tu me fais croquer, fromage râpé 

    Le chat veut en finir en beauté 
    Le chat veut en finir en beauté

     

     

     

     

    A. BASHUNG - "Chat" - Passé le Rio Grande - 1984

    par Liloulilas - tags : Paris, balade, Bashung
  • Paris en musique : "Petit à petit l'oiseau fait son nid"...(What's in a bird)

    Le 16/09/2010 à 20:39Paris en musiqueCommentaires (0)Ajouter un commentaire

    Réfléchir, penser, essayer, organiser...se planter...gestion de contenu, lien hyper texte, mise en page....télécharger, copier, coller, se planter.....construire, faire défaire, modifier, commencer à avancer....repenser, réorganiser, recharger, relire et rafraichir...avancer....bref, comme vous pouvez le remarquer, "Roman-photos sur Seine" est encore en phase de construction, donc pas d'étonnement si certaines pages sont encore vides.... "petit à petit l'oiseau fait son nid"...

     

S'abonner au fil d'information RSS de ce blog